Elle est parti rejoindre les angesTu n'as pas entendu ces cris.
Les cris d'une mère sur le parvis.
Tu n'étais pas là devant lui.
Devant cette tombe, ce mercredi.
Moi j'étais là, et j'ai pleuré.
Je ne sais pas comment j'ai pu le supporter.
J'ai cru ne jamais pouvoir m'arrêter.
Je ne pouvais pas l'accepter.
C'est horrible d'en parler.
Encore aujourd'hui.
Avec le temps j'ai appris,
A me souvenir sans pleurer.
Si Dieu existe vraiment,
Alors c'est un Dieu tyran.
Il nous vole nos enfants,
Les fauches trop tôt à leurs parents.
Elle est loin là-haut, et juste en bas.
Mais dans mon cœur, toujours présente.
Sa voix, son image, simplement
Qui est parti,
Rejoindre les anges dans le ciel.